Le hightech au baccalauréat
0Alors que la plus part des lycéens sont en semaine de révision, d’autres misent leur réussite sur la tricherie. Notamment grâce aux antisèches, soit des réponses rédigées à l’avance sur un support plus ou moins discret afin d’éviter de « sécher » lors d’une épreuve importante.
Or, nous en parlions il y a quelques mois, il s’avère que les fraudeurs de ces sujet d’examen se servent de plus en plus des nouvelles technologies pour arriver à leur fin. En effet, d’après l’éducation nationale, 37 % des resquilleurs de 2013 faisaient usage d’un outil technologique face à 28,6 % qui utilisaient la méthode traditionnelle: des bouts de papiers dissimulés.
Les outils à disposition se multiplient donc et les surveillants ont intérêt à suivre ça de près. Si les smartphones doivent être éteints et laissés dans les sacs au fond de la salle d’examen, d’autres alternatives voient aujourd’hui le jour comme les smartwatches. A première vue c’est un petit bijou banal, mais il ne faut pas se fier aux apparences. Si l’application bloc note ou appareil photo ne sont pas encore disponible sur toutes ces montres connectées, le stockage l’est.
Nous vous rappelons qu’en France, l’usage d’une antisèche est considéré comme une fraude lors d’un examen. S’en suit alors une exclusion immédiate et une interdiction de se représenter aux examens pendant cinq ans.